Sabre officier 1923

Le Sabre d'Officier 1923, témoin des bouleversements de la Première Guerre mondiale, a vu son rôle évoluer au fil des conflits. Après les premiers mois de charges héroïques, où il s'est avéré meurtrier sur les champs de bataille, son utilité a décru avec l'installation des tranchées. À la fin de la guerre, bien que le sabre ait conservé son prestige lors des cérémonies et ait continué à symboliser le statut social des officiers, le Ministère de la Guerre a émis le souhait d'uniformiser les sabres d'officier et de supprimer toutes les épées.

Cette décision a abouti à la création de deux types de sabres distincts, l'un destiné à l'infanterie et l'autre à la cavalerie. Bien que leur monture soit similaire, les lames se différencient, avec une lame droite pour l'un et une lame courbe pour l'autre.

La monture en laiton doré se distingue par une branche principale et trois branches secondaires formant une coquille ornée de palmes de laurier à l'extérieur. Cette conception dissymétrique présente deux branches de garde à l'extérieur et une seule au revers, conférant une esthétique distinctive. La calotte courte est décorée de branches de chêne et de laurier, ajoutant une touche de finesse. La poignée est élaborée avec des filigranes dorés, apportant une élégance supplémentaire à ce sabre officiel.

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Ce sabre, destiné initialement à des cérémonies, trouve également sa place au sein de l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN). De plus, il est utilisé par les gardes d'honneur des pays francophones en Afrique, soulignant ainsi son rôle transnational et son impact symbolique au-delà des frontières. Une pièce chargée d'histoire et de signification, le Sabre d'Officier 1923 demeure un héritage précieux de l'histoire militaire.